10000Visions

10, 000 Chroniques de Disques, Lives & autres.

Lundi 22 août 2011 à 10:58

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/Elitist.jpgElitist - Fear in Handful of Dust (2011)
Par César
Elitist, voilà un nom qui il y a 1 mois ne m'était pas familier du tout. Je vais briser le suspense, cette formation a sorti sa première galette il y a quelques semaines après plusieurs années de galère, et je ne vais pas cacher qu'il s'agit d'un chef d'oeuvre, une claque, cet opus empeste la haine a l'état pure avec des vocalisations extraordinaires des mélanges de death sludge black metal, bref un vrai régal, un son bien crade, on slalome entre plusieurs sujets niveau paroles (encore faut-il les comprendre...). Elitist crée une vrai ambiance brumeuse morbide et violente avec des parties instrumentales très spéciales qui donnent une touche expérimental a l'album. Lançons nous dans une sorte de track by track !

Burning the unspoken gospel ouvre l'opus, avec les premiers accords dévastateurs, lents sans batterie donnant un coté black sludge notamment par la voix du chanteur Joshua Greene, la batterie rejoint lentement le tout avant de se lancer dans un sludge dégueulasse, gore mais juste génial par l'atmosphère qu'il installe. Un titre long de 5 minutes qui passe hyper rapidement tellement nous sommes attirés, pris dans cette marée noire qui t'hypnotise, bref impossible de décrocher. Un premier titre exemplaire, et si y en a bien un qui gère c'est bien le jeune chanteur qui a première vu fait plus branleur new yorkais a la strokes est en réalité une vrai bête, un porc en pleine agonie, dégueulis dans la bouche ( c'est la seule image poétique que m'inspire ce personnage).

Cult malevolence suit, elle est forgée dans un death metal rapide ou le batteur se déchaine pendant 2 minutes non stop. Greene parvient a alterner entre growl aigu et grave, un vrai « artiste » ce Joshua. On remarquera que ce titre est aussi introduit par les mêmes larsen que le titre précèdent (et ceux d'après on le verra). Ces deux titres suffiraient a nous montrer la nuance musicale présente dans cet album, pourtant Elitist est loin d'avoir tout montrer, c'est donc après cette courte chanson de deux minutes pile que nous passons au titre suivant qui prolonge se massacre (auriculaire).

Ivory Shavings of the tools unknow , assez lente sur l'intro donne place a un death (thrash?) plus lent que le titre précèdent, donc plus malsain. Des passages juste inoubliable toutes les minutes un vrai délice cet album, une vrai vague de noirceur (à écouter seul au casque dans le noir un peu comme le sun o de Brieuc même si sa n'a rien a voir musicalement). Une touche mélodique vers les 2 min 40 tout sauf joyeux mais mélodique, il ne manque donc quasiment rien a cet album si se n'est du repos entre les titres. Le groupe par dans une apocalypse plus ou moins maitrisée composer de larsen et de bruit bizarres vers les 3 min 30 jusqu'à la fin de la chanson passage un peu irritant tout de même attention a ne pas en abuser.

Black wool, vient avec la même introduction mais des accords plus lents avant de partir dans un gros death metal hyper rapide avant de ralentir et de se replonger dans un black sludge malsain mais tellement agréable è écouter (enfin faut aimer ...). Rien de nouveau sur ce court titre mais super tout de même on passe sans plus attendre a la tres courte aussi Watch as they worship, yet be silence trop expérimental pour y reconnaître une quelconque intention musicale, elle ne ressemble strictement a rien et renforce cette atmosphère brouillon crade qui règne depuis le début. Place a Slowly fucked and force fed, un nom très charmant une fois de plus. Titre très lent avec en parti un growl grave qui change des titres précédents, plus black metal, ce court titre ne montre rien d'innovant dans cet album on commence légèrement a se lasser et a vouloir décrocher, malheureusement (?) A howling wind est juste énorme, titre bien death plus précis et avec une structure typique du style qui fait du bien aux oreilles, on entend enfin quelque chose de normal tout en gardant la touche Elitist avec ses larsens etc...

Excellente Human, all too human ou le batteur nous rappelle qu'a part faire n'importe il a tout de même un peu de talent, des paroles toujours aussi direct, des phrasés exemplaires. Les parties guitares effectuent toujours ces suites d'accords glauque et percutants. On retrouve plusieurs passages tout de même bien black avec du growl grave a certains endroit une fois de plus. Les américains se débrouille extrêmement bien et nous livre ici vraiment un opus qui deviendra une référence pour tout groupe sombre de black et death.
Encore une chansons bien courte avec Bound and bent, encore avec un penchant death, sa fait longtemps qu'on a pas eu de sludge black comme les premiers titres et on se rapproche dangereusement de la fin du cd. Voici l'avant dernier titre Toothless and Yawning, très black/death (pour changer), on parvient enfin a entendre la basse a un moment d'accalmie a la fin du titre une fois de plus très court.

On arrive au dernier et plus long titre de l'album qui pour faire original commence comme tout les autres mais beaucoup plus lentement et le voilà notre morceau au penchant sludge black avec un début démentiel. On profite bien de se dernier titre parce que je sens tout de même que je n'aurais pas cette envi habituelle avec les chef d'oeuvre qu'est de réécouter l'album une deuxième la seconde qui suit. Elitist se permet donc de mélanger Ces trois styles en un titre qui fait de lui le plus intéressant de l'album. On notera un artwork respirant lui aussi la joie de vivre. Ce dernier titre se termine, et une furieuse envie d'écouter un album comme ghost de devin townsend me vient histoire de faire une petite pause. Les américains d'Etilist nous livre donc ici un culte, une référence, objet a se procurer absolument pour tout amateur de black, death et de destruction totale. Sur ce, bonne détente et attention aux oreilles...

Elitist - Ivory Shavings of the Tools Unknown [4:46]

Elitist - Black Wool [2:25]

Elitist - Human, All too Human [4:02]


Lundi 18 juillet 2011 à 19:04

http://10000visions.cowblog.fr/images/Pochettes/TerraIncognita.jpgGojira - Terra Incognita (2001)
Par Brieuc
J'envie les gens, qui en Mars 2001, ont découvert ce groupe et ce disque qui a donné naissance à un son exceptionnel. Celui qui a posé le CD qu'il venait d'acheter à la Fnac et qui écoute sûrement pour la première fois la musique de Gojira. 4 EP depuis 1996, les bayonnais se lancent enfin dans leur premier album studio Terra Incognita (Terre inconnue en Latin) alors qu'ils avaient déjà sorti la plupart des morceaux sur leurs deux derniers EPs... Quand j'ai découvert leur premier disque et leur musique en général, j'ai observé la pochette, l'homme nu et chauve recroquevillé qui regarde « en lui-même » et je me suis aventuré dans ce territoire encore jamais exploré et que j'explore sans relâche depuis longtemps maintenant. Une esthétique sombre et insolente que l'on doit sûrement à la famille de Joe (guitare) et Mario (Batterie) Duplantier dont le formidable photographe Alain Duplantier fait partie. Quand j'ai entendu les premiers bruitages machinaux de Clone qui est la représentation même de la pochette et du concept de l'album et qu'ils paufinaient depuis 1999 puisqu'une version plus métallique était déjà présente sur l'EP Saturate. Une introspection de l'homme lui-même, de son âme et sa relation avec mère nature (Mother Nature so far away : Why?). Tout est saccadé, les rythmiques très complexes et on ressent déjà la précision et les nuances de la batterie de Mario qui est la plus perceptible de tout. Joe growle (le meilleur que je connaisse) des paroles torturées, en particulier au passage aux arpèges Clean et au chant clair puis cette reprise pour le final. Je ne pensais pas tomber autant sous le charme d'un morceau au point de devenir l'un des morceaux les plus lus dans mon juke-box.
 
Lizard Skin monte en puissance, que ce soit le son de la guitare qui monte ou la batterie dont la double-grosse caisse arrivera dans un second temps. Tout se calme ensuite dans des larsens et Mario donne des signaux minimalistes sur ses cymbales. Et à 2:30 (Après Re-double, sûrement le morceau qui en contient le plus) un morceau qui donnait un tempo très lourd se transforme en Blast-Beat et se termine en reprenant l'architecture du morceau à l'envers. Satan is a Lawyer est sûrement l'introduction la plus étonnante de l'album, un chant quasi-clair et une rythmique très légère, puis place aux lourdeurs de riffs et de double déchainée. A 2:20 donne le meilleur de ce morceau après un rapide solo de batterie et une voix d'animale à la fin rendant le morceau diaboliquement apocalyptique. Une touche de douceur et d'émotion, 04 est le très beau solo de tapping à la basse du génial Jean-Michel Labadie introduit par des sons de répondeur téléphonique (avec le producteur du groupe) qui se fondera dans l'époustouflante Blow Me Away You(Niverse) qui m'a toujours tué. Le groupe insiste sur ces petits moments de calme (ou pas) comme ils le feront à la suite de leur discographie. Comme ce court morceau 5988 Trillions De Tonnes avec des petites percussions de Mario (ré-utilitsées à la fin de la superbe Rise) qui annonce la couleur de tout le reste de la discographie que l'on connaît (The Art of Dying, Connected, The Link..). Calme n'est pas forcèment synonyme de bien, puisque 1990 Quatrillions De Tonnes en avant-dernier morceau et une collection de cris de désespoirs et de malheurs imités avec beaucoup de crédibilité (pour la plupart) par des proches du groupes (mentionnés dans le booklet) posés sur une mélodie dépressive et répétitive de 4 minutes. Un appel au désespoir, triste à en mourir mais franchement sublime.
Gojira - 04 (solo de Jean-Michel Labadie) [2:10]

 
La malsaine Deliverance est plus que puissante, dédiée aux nostalgiques de l'époque où le groupe se nommait Godzilla dont le clip série B a été réalisé en 1999 et Space Time groove sévèrement avec tous ses contre-temps et slides. Si il est un morceau subtil que je passe mon temps à écouter (même si cet un album est un tout, une oeuvre à écouter de bout en bout) c'est On the B.O.T.A où Mario produit un rythme technique tout en retenue alors que Christian Andreu et son acolyte proposent une ligne de guitare très froide et Joe scandant des paroles tel un possédé et tout termine comme un air frais sur les douces notes précises de cymbale comme notre batteur adoré sait si bien faire.
 
Après la boucherie Fire is Everything qui se réduit en cendres, Love est sûrement le morceau le plus particulier de ce disque qui a donné lieu au clip sublime réalisé donc par Alain Duplantier en stop-motion entièrement conçu de sublimes photographies en noir et blanc qui constituent l'un des plus beaux clips jamais vu pour thèmes la folie et la remise en question de l'homme. Le procédé plus que réussi permet donc de faire un clip qui s'accorde parfaitement avec la musique compliquée de Gojira et ainsi d'y insérer un tas d'images subliminales et le rendre plus mystérieux et d'un sombre infini. Foutrement prodigieux, pas pour rien que le bonhomme est très demandé pour des pubs et des clips ainsi que des portraits de stars. Enfin pour terminer, la cerise sur le gâteau. L'immense, la plus complexe, la plus fascinante : In the Forest. Déjà là les bayonnais avaient saisi leur intérêt pour mère nature et démarrent déjà un concept écolo proéminent qui n'est pas apparu pour faire joli (car les gestes sont venus par la suite). I want to live in the forest forever, Between the roots and the branches i lay, On the moss i sit : i want to rest by the river! Après ces mots placés sur une instru impeccable qui fout des frissons (avec laquelle ils allongent de longues introductions à la batterie en live) ils ont tout bonnement réussi à trouver les meilleures rythmiques de tout l'album, les plus complexes digne d'un bon Meshuggah. A ce moment le niveau musical est à son comble et l'écriture du groupe est juste par-fai-te, expérimentations et techniques impeccables au service d'un morceau profond dont on ne se lasse pas de l'écouter. Et après quelques minutes d'attente, le Ghost Track (portant le nom de Terra Inc. Joué souvent en live) pendant 3 minutes va nous bercer de sa mélodie et de son rythme effréné de batterie. Elle servira de parfaite transition à l'album suivant The Link (2003) qui sera relativement moins excellent que ce premier studio.
 
Parce qu'en une heure, Gojira a réussi à créer le death metal parfait et unique, au visuel et au concept sombre, sensible et torturé. Techniquement parlant c'est irréprochable, qui s'échappe du droit chemin du style et qui impose de manière arrogante et osée le son unique tout droit sorti de leur travail acharné. Tant sur le niveau musical que les compositions. Elles sont paradoxales : sans cesses confrontées entre les mélodies parfaites constituant le raffinement et les lourdes rythmiques donnant la brutalité, ou alors les textes exprimant une grande souffrance et la dimension glauque (nourrie par une spiritualité importante au sein du groupe) qui s'opposent à la beauté générale de l'album. Et le plus gros paradoxe, c'est que tout le monde peut aimer. On va sûrement me reprocher d'en dire trop, mais un premier essai avec aussi peu de défauts (voire pas du tout) est quand même assez fort, et on sait quelle suite aura la formation! Déjà 10 ans d'âge pour ce disque unique.

Gojira - Clone [4:59]

Gojira - Lizard Skin [4:30]

Gojira - In the Forest (+ Terra Inc.) [12:14]




Dimanche 17 avril 2011 à 13:21

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Septic Flesh – The Great Mass (2011)

Par César

Voilà un album plus qu'attendu par les fans de Septic Flesh, groupe de péplum métal grec né à Athènes en 1990 mélangeant le death metal avec du gothic et des voix féminines soprano. Quelle classe, les chansons traites la plupart du temps la mythologie grec ou parle de philosophie, bref du grand art! Le groupe formé par les deux frères Antoniou a à son actuel sorti 8 albums studios, 3 EP, 2 démos et une compilation, et oui ils ne sont plus si jeunes. 2 ans après l'excellent Communion encore inégalé dans leur discographie, nous étions pressé de voir ce que rendrait l'opus prochain. Et bien voilà, quelques jours avant sa sortie je parviens a me le procurer et à l'écouter la minute d'après... en un mot TITANESQUE.

On commence par le single The Vampire From Nazareth, très joliment introduit par une voix de femme puis rejointe par les violons puis les percussions, l'apocalypse peut donc commencer. Début brutalement superbe on remarque que Spiros « Seth » Antoniou (chant et bass) n'a pas perdu sa voix, je dirai même au contraire. On retrouve les structures de chansons très spéciales et inattendues. Un refrain excellent ou l'orchestre jouant avec eux a un rôle plus qu'important, on le verra d'ailleurs par la suite, mais il est omniprésent durant l'album. 2:50, passage exceptionnel avec des choeurs et un rythme assez lent qui calme le jeux. Voilà un morceau d'une beauté incroyable que le line up (non modifié) a dû prendre plaisir à composer.

Voici ensuite A Great Mass Of Death, qui elle commence directement par une intro semblable à celle de la chanson Communion. Un rythme à nouveau très spécial, joliment accompagné par l'orchestre et à la double pédale de Mr. Fotis « Bernardo » Giannakopoulos... Une magnifique vois féminine se fait entre vers les deux minutes pour apaiser les bêtes que sont Septic Flesh. Puis voilà un passage inoubliable qu'est à la 2:20 avec des choeurs effectuant un chant étrange, ressemblant à une prière grec assez spéciale. Que de variations dans ce titre notamment pour la dernière minute histoire de finir joliment. Une fois de plus un superbe morceaux qui donnera son nom à l'album, très bon choix de la part du groupe, voyons ce que nous réserve la troisième chanson...

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Ma préféré! Pyramid God, l'élégance réincarnée en chanson sur un album d'un groupe de death metal, assez excitant. La partie effectuée par les violons sur l'intro et sur les refrains ressemble vaguement à la BO de Requiem For A Dream (film que je n'ai pas vu, si se n'est le trailer). Un couplet très calme et très beau où le chanteur ne nous épargnera pourtant pas son chant brutal. Un refrain magnifique avec un chant respectant un rythme en décalé avec la musique donnant un effet génial. Un refrain exceptionnel ne produisant rien d'autre que la simple et pur éjaculation par les oreilles... Gros changement vers les 3 minutes pour passer à des « riffs » plus stressant et inquiétant que beaux et joyeux. Une batterie effectuant un rythme assez cool pour passer a la double pédale puis a nouveau un refrain pour achever vos pauvre oreilles.

Vient ensuite Five-Pointed Star, introduite par un passage ressemblant légèrement a du massive attack primitif, accompagné avec une guitare très légère puis une voix de femme qui lance le morceaux qui, contrairement au précédent est assez rapide, mais laissant passer une nouvelle mélodie plus glauque que joyeuse. Petit pont à la deuxième minute en reprenant l'intro de la chanson cette fois ci accompagnée par des choeurs et les cuivres, puis un violon nous effectue un petit « solo » d'une seconde avant de repartir sur un couplet classique. On a ici une chanson dans un esprit très Communion et donc avec une impression légère de déjà vu, mais peu importe Septic Flesh est le genre de groupe que l'on écoute sans vraiment se lasser, et c'est une chance pour eux.

Enchainement avec la sublime Oceans Of Grey, magnifiquement introduite puis suivit par un riff dévastateur et vraiment apocalyptique. Après une accélération le rythme redescend vers les une minute quelques voix par ci par là se font entendre, les violons effectuent un travail remarquable faisant tout le charme des chansons de l'album. On remarque que le batteur est assez bon et parvient à nous sortir des choses assez chouette. Retour au riff d'intro vers les 2:50, vraiment génial... Puis on repart sur un couplet ou je ne sais quoi étant donné qu'une fois de plus la chanson est très spécialement composé. Apparition de « flutes » ou du moins d'instruments a vent vers les 3:40. Et quelle fin! Sublime avec un chant de soprano exceptionnel, on a encore une superbe chanson qui déjà rendu à la moitié de l'album nous laisse sur le cul. Impressionnant...

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The Undead Keep Dreaming suit. Une intro à la guitare sympathique avec un couplet étrange et magnifique à la fois provocant une sorte de malaise et vous donne une envie de dormir mais en laissant la musique, une sensation que l'on ressent peu souvent avec des groupes de métal, c'est très agréable. Je suis accroc du « Dreaming » que balance le guitariste avec un écho, qui d'ailleurs va chanter vers les 2:30 en répétant la même chose. Une chanson dans la lignée de Sangreal sur l'album précédent. Même si ils ont tendances a répéter le même riff pendant toute la chanson elle reste excellente tout comme les précédentes. Une fin très brusque à laquelle on ne s'attend réveil légèrement et nous permet de remarquer QU'IL NE RESTE PLUS QUE 4 CHANSONS. Et oui un album de seulement 1O titres mais chacun durant 4 minutes en moyenne.

On arrive sur Rising, un titre sonnant plus comme l'album «  Sumerian Daemons » avec son air fantastique et joyeux avec une fois de plus le guitariste qui vient prêter sa voix pour le refrain, qui est tout aussi beau que celui de « Pyramid God » (bon en moins bien quand même mais bon), un effet assez chouette vers 1:20 donnant un côté oriental. Ce titre est l'un des plus court mais des plus beaux et non inquiétant etc... Une fois de plus la fin est très brutale, et nous laisse perplexe... On notera en tout cas que tous les membres du groupes se font bien entendre tout comme l'orchestre mis a part le deuxième Antoniou, Christos, autre guitariste aux longs, fins, noirs et nombreux dreadlocks qui cache sa tête, d'ailleurs nous n'entendons pas énormément les guitare sur cette album si se n'est pour effectuer des riff sur la corde de ré grave.

Arrive la chanson qui par son nom représente bien l'album, le groupe, les concerts et leur carrière, voici Apocalypse, malgré son nom on a un refrain très mélodique et « calme » mis a part le batteur qui s'acharne sur ses tomes et sa double pédale depuis le début du CD. C'est ce titre qui nous fait le plus réalisé qu'en concert le groupe doit s'emmerder et ne pas toucher souvent a son instrument (sauf le batteur héhé). Bref a la 3:20 un passage assez stylé qui rappelle du bon gros death bien lourd qu'on aime. Une fin une fois de plusen queue de poisson, ce que je n'aime pas vraiment... Ce sera peut être le seul défaut de l'album dans mon bilan à la fin de l'article.... Surtout quand on est rendu a quasiment l'avant dernière chansons c''est dommage qu'elle ne dure que 3 minutes...

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C'est une sorte de piano qui introduit Mad Architect, rejoint ensuite par tout sorte d'instruments de l'orchestre, on en oublie presque que l'on écoute Septic Flesh. Vers les 0:50 des passages enorme sont présents puis jusqu'à la fin du titre, avec des rythmes saccadés etc justifiant bien le titre donné à la chanson, on a une architecture assez spéciale qui représenterais bien l'album aussi, peut être que chaque chanson représente une caractéristique de l'album. Une jolie démonstration de la part de l'orchestre vers les 2 minutes jusqu'à 2:40 avec xylophones etc... c'est aussi drôle qu'impressionnant, hâte de voir ce que cela rend en concert... Si ils l'a joue bien évidemment. Le refrain est génial aussi et très beau avec une montée assez impressionnantes avec les xylophones pour en arriver à la fin de la chanson et donc la quasi fin de l'album.

Therianthropy
, vient clôturer cet album, un riff remarquablement beaux pour introduire la chanson pour passer ensuite a quelque chose de plus Septic et violent. Le rythme de la batterie est très bien choisi pour aller avec ce qu'effectue enfin les guitares que nous entendons bien. Ils alterne entre passage très beaux faisant penser à une BO d'un film de guerre ou de jeux comme age of mythologie, parfait c'est le thèmes de l'album. Une fois de plus le chant du guitariste est très présent dans cette chanson. On profite vraiment de cet dernière minute quasiment chanter dans son intégralité par Sotiris Vayenas (guitariste...) parfois accompagné par le véritable chanteur du groupe. Malheureusement une fin assez regrettable vient s'interposer.

Cela ne m'empêche pas d'être extrêmement content d'avoir cet album plus qu'excellent dans la lignée de Communion. Une bonne leçon de death titanesque et apocalyptique. Septic Flesh installe leur ambiance avec une facilité déconcertante. Un très bon cru une fois de plus. On les reverra donc sur la scène du Ferrailleur le 22 mai à Nantes donc. A propos du ferrailleur Brieuc et moi publieront bientôt le compte rendu du concert de Gorod du 13 avril qui était inoubliable.


 


                                     


Vendredi 11 mars 2011 à 15:31

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Obscura – Omnivium (2011)

Par César
Après l'Australie de Separatist, on va ici en Allemagne (et pas comme en France comme j'avais dit mais ca va venir...) avec le groupe de death progressif et technique Obscura, formé en 2002 par Steffen Kummerer (chanteur, guitariste) à Munich. Rappelons que Kummerer a aussi eu d'autre projet comme avec Necrophagist en 2004 et d'autres evidemment. Après avoir sorti une demo, le groupe sort l'album Retribution qui a été remastérise peu après la sortie de l'avant dernier album Cosmogenesis. Déjà Cosmogenesis était excellent et installait une ambiance bien à eux avec une superbe maitrise musicale chez chaque membre, et voilà que Omnivium (pas encore sorti, il sortira le 29 Mars, mais je l'ai quand même héhé) arrive et pousse la limite encore plus loin. Autant prévenir qu'on a ici un opus très chargé, extrêmement bien composé et rare sont les groupes égalant leur talent! Et enfin un artwork dans la ligné des précédant, vraiment magnifique et très représentatif de cet album.

Enfin, l'album débute sur
Septuagint, judicieusement introduite avec une guitare sèche effectuant un arpège ouvert (on va en retrouver beaucoup dans cet album), donnant un côté Metallica en mieux. Ensuite joint par les guitares électriques et un riff super vient coupé cet interlude très agréable et on est lancé dans Omnivium. On a ici du pur Obscura avec ensuite des riff un peu plus brutal mais très sympathique. Le chanteur change de voix toute les 30 seconde de plus que les riffs aussi ce qui donne a cette chanson un charme génial. On parvient a entendre la basse vers les 3 minutes, et le chanteur se joint à elle avec un chant « clean » pour laisser place aux guitares qui effectuent un petit solo sublime. Jusqu'ici on reste très tranquille et apaisé trop occupé à ce concentré sur chaque piste de chaque instrument! En tout cas ce titre est disponible sur leur myspace depuis assez longtemps. La chanson est très variée et très intéressante c'est assez exceptionnel. En tout cas la basse de Jeroen Paul Thesseling se fait entendre.

Ensuite :
Vortex, aussi dispo sur leur myspace depuis un bout de temps. Titre qui débute rapidement et violemment, un titre ici très death du moins sur le début. La formation effectue des passages vraiment superbes comme plusieurs pendant la deuxième minute avec des solos de guitare magnifique et des rifs lent puis rapide. Petit changement vers les 2 minutes trente encore et toujours super. Ici le titre ressemble pas mal à une chanson de cosmogenesis, non seulement pour sa longueur mais aussi les techniques utilisés et le chant qui ici ne varie pas. La présence de voix en fond donne vriament un côté étrange à la chanson qui est tout aussi agréable que la précédente, on déguste vraiment cet album avec plein de plaisir.

Cette fois-ci
Ocean Gateways est plus lente mais exceptionnelle aussi avec un chant plus « brutal » qu'avant. Les guitare mélange riff en palm muting et donc arpège ouverts,on a donc des riffs très spéciaux. On perçoit un petit côté malsain dans ce titre, peut être grâce à son rythme assez lent et ses mélodies mystérieuses. Accélération vers les trois minutes avec une batterie cette fois un peu plus vivante. Le tout suivit de morceaux de solos de guitare très léger, pour enfin laisser le solo principale prendre place. Au 4 minutes Kummerer ré introduit le riff de départ pour relancer la chanson avant de cette fois ralentir la cadence une minute avant la fin où le chanteur effectue de petits grognements dans le micro avant de former quelques mots difficiles a percevoir. La chanson se termine sur ces grognements.On enchaine avec Euclidean Elements qui comme son nom l'indique est très mathématique. Avec un riff de lancement très Cosomogenesisien et avec une suite toujours très death metal mélodique, mais un death mélodique spécial pas le death mélodique de Children of Bodom (loins de là!!), ni celui d'Opeth mais bien un death rarement entendu si ce n'est sur l'album précédant, Obscura crée vraiment ici quelque chose de novateur, ils resterons dans l'histoire du death metal avec leur style à eux. Enfin, un solo à la whawha cette fois aux trois quarts de la chanson suivit d'un solo classique. Les deux dernières chansons sont moins « élaborés » ou « approfondies » que les précédentes mais voyons les chansons suivante peut être que notre avis va changer d'un seul coup.

Prismal Dawn
suit, elle aussi introduite par une guitare sèche et rejointe par une guitare electro qui effectue un solo toujours aussi magnifique. Le chant se joint à eux avec une voix clean et bourrée d'écho. Les 2 guitares et la basse sont vraiment impressionnantes avec leur jeu en décalé etc... Ce titre est un peu plus « inquiétant » que les autres notamment grâce au fait que les voix se font peu entendre et sont pleines d'écho. De plus l'alternance entre arpège ouvert et riff rapide fait vraiment de ce titre et même de cet album un cd 100% Obscura, on ne pourrait le confondre avec quelquonque autre groupe. De multiples solos viennent décorer cette chanson et l'embellient toute les minutes, c'est vraiment beau. Un passage exceptionnel à la 5eme minute nous achève vraiment avant la fin de ce titre faite de larsen.

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Vient ensuite
Celestial Spheres, plus joyeuse et entrainante que la précédente. Le jeu entre Christian Muenzner et Steffen Kummerer (guitaristes) est vraiment génial et impressionnant sachant qu'ils jouent chacun une partie différente, on a des mélodies extraordinaires. C'est très expérimental, technique etc Un très beau solo se fait entendre vers les 3 minutes 30 pour repartir sur un tempo plus rapide et des riffs plus brutaux après. La batterie jouée par Hannes Grossman n'est trop rapide lors des moments de solo et mélodique ce qui n'alourdis absolument pas leurs titre, on écoute cet album en étant très posé, sa change du death metal classique, ici on apprécie vraiment. On remarque sur la fin que pas deux mais bien plus de guitares sont présentes ce qui j'espère n'aura pas d'influence sur leurs performances sur scène.

Velocity
se présente et nous offre une intro assez spectaculaire, avec des morceaux de guitare très spéciaux qui laisse place à un riff très rapide en superposition avec des passages d'arpèges. Un super passage a la 1ere minute est présent, le chant lui continu à varier entre clean, écho, brutal etc. Les changements de tempo sont très présents dans ce titre. Un morceau qui rappelle un peu Vortex. Attention un passage un peu à la Opeth Vers les 3 minutes 2O est présent, c'est vraiment magnifique ce que les allemands nous offre depuis le début du CD, le guitariste effectue un solo extrêmement rapide que même des guitaristes comme John Petrucci aurait du mal à faire! Fin en queue de poisson mais le morceau reste beau dans son intégralité.

Nous sommes à l'avant dernière chanson qui est
A Transcendental Serenade avec un début génial accompagné d'un piano puis rejoint comme d'habitude par les grattes électriques. Super changement vers la la première minute suivit d'un « solo » de basse (fretless si on en crois mes informations!). Le groupe nous sort un riff plus « thrash » vers les deux minutes 20, pareil vers les trois minutes c'est géant! Puis retour sur le passage du début avant de partir dans un délire vers les 3 minutes 40 assez cool principalement basé sur les guitares évidemment. On a un morceau uniquement instrumental précision le ce qui le rend encore mieux, on perçoit mieux la précision du jeu du batteur par exemple juste avant la cinquième minute. Bizarrement un chant de fond arrive dans la dernière minute juste après la démonstration des musiciens. Très belle fin sur le chant accompagné à la guitare.

Voilà, on y est déjà, le dernière chanson de l'album
Aevum, très lente au début avec un chant encore pas vu depuis le début de l'album mais très bon aussi. Et c'est parti, dès la première minute la formation se lance dans un trip très rapide avec ensuite un riff et un chant plus thrash que death mais peu importe. Peut être un peu moins mélodique que les autres au début. La chanson reste assez rapide et violent pendant plus de la moitié, où d'ailleurs les voix des autres membres viennent se joindre au chanteur avant de laisser le solo tout prendre. Changement de riff vers la 5eme minute (un peu avant a vrai dire) uniquement instrumental avant de repartir sur une partie excellente vers 5:30 suivit d'enfin un ralentissement du tempo pour laisser place à la mélodie peu présente depuis le début du titre.

Et voilà que se termine le troisième volet d'Obscura, je ne vous cache pas que j'ai passé beaucoup de temps a l'écrire mais il le mérite entièrement on a ici un chef d'oeuvre qui restera dans les anales, c'est surement le meilleur album dans le genre, les allemands d'Obscura sont vraiment doué on a hâte de les voir en concert dans le coins (même si Brieuc les a déjà vu au hellfest, quelle chance!).

Voici les artworks des albums précédents pour les comparer avec le nouveau : 


         Retribution (2006 et remaster en 2010)                           Cosmogenesis (2009)

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/f/f8/Retribution_Obscura_Reissue.jpg/220px-Retribution_Obscura_Reissue.jpghttp://2.bp.blogspot.com/_L_6BY6fZVqk/SmtSd-0JY1I/AAAAAAAAAYU/jPb1J9LyO6Y/S220/Cosmogenesis-Cover.jpg

         Obscura - Euclidean Elements

        Obscura - Prismal Dawn

Obscura - Aevum

 

Jeudi 10 mars 2011 à 17:02

http://myrebirth.fr/files/blunt-force-trauma.jpg

Cavalera Conspiracy –Blunt Force Trauma (2011) 

Par César
Max Cavalera c'est une dizaine d'année avec son frère dans le groupe Sepultura, c'est aussi depuis 1998 la légendaire silhouette aux dreadlocks plus qu'épais faisant office de chanteur dans le légendaire Soulfly avec son ami Marc Rizzo et aussi quelques années avec un autre projet nommé Nailbomb. Bref une carrière plutôt exemplaire, mais Les frères Cavalera ne compte pas s'arrêter là et se retrouve en 2008 pour former Cavalera Conspiracy, réunissant bien évidemment les Cavalera, Marc Rizzo (Soulfly), Joe Duplantier (Gojira, et seulement sur le premier album) et donc a présent le bassiste Johnny Chow. Depuis ils ont réalisé « Inflikted » contenant le tube Sanctuary, et bien d'autres. Bien, maintenant précison que l'album dont je vais vous parler sort le 29 Mars, mais bien évidemment déjà disponible sur certains sites, l'impatience m'a poussé à le faire.Rappelons nous Inflikted, assez impressionnant non seulement pour sa violence mais aussi la différence avec un album composé par Cavalera. On avait ici un bon death groovant vraiment extra. Et voilà, 3 ans après sa, Max nous sort Blunt Force Trauma, bien mieux que son grand frère, peut être parce qu'il est plus long, plus violent, mieux composé... voyons sa en détail. Déjà l'artwork rappel bizarrement celui du premier, en effet c'est le même, juste les couleurs ont changées, d'ailleurs au lieux du rouge sang on a là un noir bien sombre qui en dit gros sur cet opus.

Début avec Warlord, chanson interprétée en concert depuis quelque mois déjà. Un début assez classique mais extrêmement classe. Ca fait plaisir de retrouver la voix de ce bon vieux Max, pas entendu depuis le médiocre Omen de Soulfly. Juste après le refrain Marc Rizzo, excellent shredeur, nous sort un jolie solo. La présence de choeurs sur le refrain donne un côté encore plus brutal à la chanson. La chanson se termine sur un rythme « décroissant » rappelant un battement de choeur de plus en plus lent. C'est ledébut de la fin... Vient ensuite Torture, très brutal aussi introduite par un solo de Marc à la whawha et autres effets très efficaces. Un titre classiquement death et très court, tout comme les premiers morceaux de death (l'article sur Carcass par Brieuc nous le montre bien). Mais peu importe, ce titre reste superbe tout comme celui qui vient juste après.

Lynch Mob!!!!
avec un special guest, voici Roger Miret du groupe de hardcore New-yorkais Agnostic Front, malheureusement sa voix n'allant pas avec celle de Max Cavalera (qui le nie totalement dans ses interviews d'ailleurs) à tendance à gâcher le début de la chanson. En tout cas pas besoins d'être bilingue pour comprendre cette chanson surtout quand les choeurs crient « crucified!! ». Le refrain est en plus extraordinaire rythmiquement parlant! On enchaine avec le tube Killing Inside, dont le clip vidéo vient juste de sortir, un début calme assez chouette où Max chuchote la même chose pendant 30 secondes, pour passer ensuite à un refrain évidemment génial rappelant les paroles d'un certain Sanctuary avec des phrases comme « Everyone dies! »... Milieux de chanson et voilà un pont très mélodique et agréable qui nous mène à une autre partie de la chanson avec multiple paroles et le solo habituel de Marc Rizzo qui se débrouille bien mieux qu'au sein de Soulfly! Retour au refrain de départ pour clôturer ce titre.

Jusqu'ici les chansons sont très courtes, ce n'est pas Thrasher qui va nous dire le contraire, cela n'empêche tout de même pas a cette chanson d'être exceptionnelle notamment au niveau du refrain que j'apprécie beaucoup. Toujours du gros death métal avec la touche Cavalera. Voilà qu'a la fin on retrouve se plan mélodique vu sur la précédente avec le solo de Marc Rizzo vraiment énorme une fois de plus. Puis Speake Hate s'impose, chanson très agréable, mélodique etc... Le couplet est très sympa, après on part sur un pré refrain et refrain plus brutal et sa repart. Variation au bout de 2 minutes avec un riff plus lent et posé malgré sa brutalité constante. Et c'est ainsi que se termine ce titre long de trois minute ce qui change des autres! Mais n'oublions pas que l'album contient 14 chansons tout de même (chansons bonus comprise...).

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Début destructeur pour
Target, chanson à nouveau rapide, je crois que je vais arrêter de le répéter car on a vraiment du death metal donc bon... Bref quelques petits solo sont placés après les refrains pour annoncer le retour au couplet? Puis changement vers la moitié de la chanson avec un riff une fois de plus plus lent qui va s'accélérer au fur et à mesure pour laisser la place au dernier solo de Marc Rizzo avant une fin dont la mélodie est entrecoupée par les cries de Max et les siens. Voici extraordinaire Genghis Khan, longue de plus de 4 minutes cette fois. Les paroles elles sont toujours aussi gaies. Pourtant le nom de la chanson est bien le nom d'une personne plus ou moins « célèbre » ayant (pour Max Cavalera) marquée l'histoire, comme d'autres titres que nous allons découvrir par la suite. Encore un solo excellent en milieux de chanson et superbe retour au début de la chanson par la suite. A nouveau un changement à la fin de la chanson avec un solo de guitare.

Alors, voilà Burn Waco, introduite à la batterie comme le titre Terrorize sur l'albumprécédant. Rejointe ensuite par les grattes pour un riff très Cavalera. Un pré refrain beuglé par Maxou, ce qui rend les paroles impossible à comprendre, mais elles devaient surement être très joyeuses. C'est peut être le fait que Marc Rizzo ai sorti sa première guitare signée chez B.C Rich (contrairement à Max qui doit en avoir une douzaine sachant qu'il vient de sortir sa première dédiée à Cavalera Conspiracy chez ESP) qui fait que ses solos sont sublimes... Voici l'autre chanson dédiée à un personnage connu dans l'histoire : Rasputin. Chanson violente et rapide (et oui je l'ai encore dit) avec un passage un peu bizarre à la première minute rappelant du Soulfly (le bon côté de Soulfly). Mais le titre reste respectable...


Enfin,
Blunt Force Trauma qui montre très bien l'ambiance de l'album que veut donner Max Cavalera. Marc Rizzo va chanter sur le refrain en répétant les mots que Max prononce ce qui donne un effet assez classe a la chanson. Un nouveau passage mélodique en pleine chanson vers les deux minutes et quelques où chaque musiciens joue une partie différente donc ils continuent dans l'excellence... On se rapproche de la fin avec Psychosomatic, introduite par un riff assez lent rejoint par Rizzo etc avec un petit solo à la whawha. Pour effectuer une variation au bout d'une minute et de lancer le couplet, on a ici quelque chose de bien plus rapide, et le chant complètement fou de Max font de ce titre un des meilleurs de l'album. Solo joué à deux guitares au début, mais non ce n'est pas Max c'est juste le même joué deux fois par Marc qui est donc superposé et oui le jour où Max Cavalera fera un solo de guitare sur un album (plus dur...) et bien j'achèterai l'album de suite.

Dernière chanson de l'album si vous n'avez pas le titre bonus,
Jihad Joe, très beau jeu de mot que je n'ai pas tout de suite saisi et que je comprendrai encore pas si un ami qui se trouve être Guillaume (patapon) ne m'avait pas éclairé. Une fois de plus la chanson est très bien mais le refrain fais très (trop)... comment dire... « c'est la révolution!! », ce qui devient un peu répétitif depuis le début de l'album. Rizzo parvient a nous faire un solo plutôt lent, exceptionnel! On s'en souviendra. Donc maintenant Electric Funeral, et oui ce n'est pas de Cavalera Conspiracy mais bien de Black Sabbath ici efficacement repris par notre formation qui termine extrêmement bien cet album que je qualifierai de bible cavaleristique.

Bien maintenant on a juste hâte de les retrouver sur la mainstage 1 du Hellfest 2011 cet été pour un show assez exceptionnel que je vous compterai avec l'aide de Brieuc et surement de Guillaume. Désolé mais je ne mettrais pas de lecteur c'est trop long... Mais toutes les chansons sont sur youtube! Voici le clip de
Killing Inside :

 

 

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