Burning the unspoken gospel ouvre l'opus, avec les premiers accords dévastateurs, lents sans batterie donnant un coté black sludge notamment par la voix du chanteur Joshua Greene, la batterie rejoint lentement le tout avant de se lancer dans un sludge dégueulasse, gore mais juste génial par l'atmosphère qu'il installe. Un titre long de 5 minutes qui passe hyper rapidement tellement nous sommes attirés, pris dans cette marée noire qui t'hypnotise, bref impossible de décrocher. Un premier titre exemplaire, et si y en a bien un qui gère c'est bien le jeune chanteur qui a première vu fait plus branleur new yorkais a la strokes est en réalité une vrai bête, un porc en pleine agonie, dégueulis dans la bouche ( c'est la seule image poétique que m'inspire ce personnage).
Cult malevolence suit, elle est forgée dans un death metal rapide ou le batteur se déchaine pendant 2 minutes non stop. Greene parvient a alterner entre growl aigu et grave, un vrai « artiste » ce Joshua. On remarquera que ce titre est aussi introduit par les mêmes larsen que le titre précèdent (et ceux d'après on le verra). Ces deux titres suffiraient a nous montrer la nuance musicale présente dans cet album, pourtant Elitist est loin d'avoir tout montrer, c'est donc après cette courte chanson de deux minutes pile que nous passons au titre suivant qui prolonge se massacre (auriculaire).
Ivory Shavings of the tools unknow , assez lente sur l'intro donne place a un death (thrash?) plus lent que le titre précèdent, donc plus malsain. Des passages juste inoubliable toutes les minutes un vrai délice cet album, une vrai vague de noirceur (à écouter seul au casque dans le noir un peu comme le sun o de Brieuc même si sa n'a rien a voir musicalement). Une touche mélodique vers les 2 min 40 tout sauf joyeux mais mélodique, il ne manque donc quasiment rien a cet album si se n'est du repos entre les titres. Le groupe par dans une apocalypse plus ou moins maitrisée composer de larsen et de bruit bizarres vers les 3 min 30 jusqu'à la fin de la chanson passage un peu irritant tout de même attention a ne pas en abuser.
Black wool, vient avec la même introduction mais des accords plus lents avant de partir dans un gros death metal hyper rapide avant de ralentir et de se replonger dans un black sludge malsain mais tellement agréable è écouter (enfin faut aimer ...). Rien de nouveau sur ce court titre mais super tout de même on passe sans plus attendre a la tres courte aussi Watch as they worship, yet be silence trop expérimental pour y reconnaître une quelconque intention musicale, elle ne ressemble strictement a rien et renforce cette atmosphère brouillon crade qui règne depuis le début. Place a Slowly fucked and force fed, un nom très charmant une fois de plus. Titre très lent avec en parti un growl grave qui change des titres précédents, plus black metal, ce court titre ne montre rien d'innovant dans cet album on commence légèrement a se lasser et a vouloir décrocher, malheureusement (?) A howling wind est juste énorme, titre bien death plus précis et avec une structure typique du style qui fait du bien aux oreilles, on entend enfin quelque chose de normal tout en gardant la touche Elitist avec ses larsens etc...
Excellente Human, all too human ou le batteur nous rappelle qu'a part faire n'importe il a tout de même un peu de talent, des paroles toujours aussi direct, des phrasés exemplaires. Les parties guitares effectuent toujours ces suites d'accords glauque et percutants. On retrouve plusieurs passages tout de même bien black avec du growl grave a certains endroit une fois de plus. Les américains se débrouille extrêmement bien et nous livre ici vraiment un opus qui deviendra une référence pour tout groupe sombre de black et death.
Encore une chansons bien courte avec Bound and bent, encore avec un penchant death, sa fait longtemps qu'on a pas eu de sludge black comme les premiers titres et on se rapproche dangereusement de la fin du cd. Voici l'avant dernier titre Toothless and Yawning, très black/death (pour changer), on parvient enfin a entendre la basse a un moment d'accalmie a la fin du titre une fois de plus très court.
On arrive au dernier et plus long titre de l'album qui pour faire original commence comme tout les autres mais beaucoup plus lentement et le voilà notre morceau au penchant sludge black avec un début démentiel. On profite bien de se dernier titre parce que je sens tout de même que je n'aurais pas cette envi habituelle avec les chef d'oeuvre qu'est de réécouter l'album une deuxième la seconde qui suit. Elitist se permet donc de mélanger Ces trois styles en un titre qui fait de lui le plus intéressant de l'album. On notera un artwork respirant lui aussi la joie de vivre. Ce dernier titre se termine, et une furieuse envie d'écouter un album comme ghost de devin townsend me vient histoire de faire une petite pause. Les américains d'Etilist nous livre donc ici un culte, une référence, objet a se procurer absolument pour tout amateur de black, death et de destruction totale. Sur ce, bonne détente et attention aux oreilles...
Elitist - Black Wool [2:25]
Elitist - Human, All too Human [4:02]